Textes et travaux de la Fondation Barbier-Mueller pour l'étude de la poésie italienne de la Renaissance
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Nel primo ventennio del Cinquecento, dopo la caduta della dinastia aragonese, sono poche le esperienze poetiche che riescono a cristallizzarsi in raccolte di un certo impegno, non solo prima, ma anche dopo la pubblicazione delle Rime di Sannazaro (1530). Tra gli esempi più significativi spicca l’edizione nel 1519 a Napoli, presso Sigismondo Mayr, della Gelosia del Sole di Girolamo Britonio: una ponderosa raccolta, dedicata a Vittoria Colonna, formata da 454 rime (345 sonetti, 43 canzoni, 37 madrigali, 20 sestine, delle quali ben 7 doppie, 7 ballate e 2 componimenti in terza rima).
Il presente contributo offre un’inquadratura dell’opera in questo periodo di transizione, nonché fornisce l’edizione critica commentata della raccolta, compiuta sulla base dell’edizione princeps del 1519.
Durant les vingt premières années du XVIe siècle, à la suite de la chute de la dynastie aragonaise, peu d’expériences poétiques parviennent à se cristalliser en un recueil d’une quelque importance, avant et également après la publication des Rime de Sannazaro (1530). La parution, en 1519 à Naples, chez Sigismondo Mayr, de la Gelosia del Sole de Girolamo Britonio est l’un des exemples les plus significatifs car il s’agit d’un recueil, dédié à Vittoria Colonna, formé de 454 poèmes (345 sonnets, 43 chansons, 37 madrigaux, 20 sextines, dont 7 doubles, 7 ballades et 2 compositions en tercets).
La présente contribution propose un cadre de l’œuvre dans cette période de transition et fournit l’édition critique commentée du texte, réalisée à partir de l’édition princeps de 1519.
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I Cento sonetti del senese Alessandro Piccolomini (Roma, 1549) sono una raccolta poetica di sicuro interesse nel panorama della lirica rinascimentale, tanto per il lucido progetto teorico, ben delineato nella lunga lettera prefatoria, quanto per la proposta di una poesia di forte impronta oraziana, alimentata dai principi dell’Etica di Aristotele. Nel libro infatti il pathos lirico viene infatti interpretato alla luce di un rigoroso ethos, in nome del quale Piccolomini intende rivendicare per la poesia un significativo valore sapienziale. I Cento sonetti diventano così una consapevole reazione alle forme del petrarchismo più banale ed esclusivamente amoroso e, insieme, un ambizioso tentativo di attribuire piena dignità al genere lirico all’interno del sistema dei saperi. L’edizione dell’opera, corredata da un puntuale commento e dalle schede biografiche dei destinatari dei sonetti, è arricchita da un’appendice di testi estravanganti.
Les Cento sonetti du Siennois Alessandro Piccolomini (Rome, 1549) sont un recueil poétique dont l'intérêt, dans le panorama de la poésie lyrique de la Renaissance, réside tant dans la lucidité du projet théorique, bien défini dans la longue lettre de préface, que dans la proposition d'une poésie fortement marquée par le modèle horacien et nourrie par les principes de l'Ethique à Nicomaque. Le pathos lyrique y est interprété à la lumière d'un ethos rigoureux, au nom duquel Piccolomini entend revendiquer pour la poésie une valeur morale. Réaction consciente aux formes du pétrarquisme plus banales et exclusivement amoureuses, les Cento sonetti deviennent ainsi une tentative ambitieuse de conférer, au sein du système des savoirs, toute sa dignité au genre lyrique. Accompagnée d'un commentaire détaillé et des fiches biographiques des destinataires des sonnets, l'édition de l'œuvre est enrichie d'un appendice de textes épars du poète.
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Ce volume réunit les actes d'un colloque international sur les commentaires des textes poétiques durant la Renaissance, tenu à Genève en mai 2008 sous les auspices de la Faculté des Lettres et de la “Fondation Barbier-Mueller pour l'étude de la poésie italienne de la Renaissance”. Si une vingtaine d'auteurs, issus de diverses traditions académiques et culturelles, ont jugé utile de s'interroger sur les modalités et les contenus d'une telle pratique à cette époque, c'est que le thème de la lecture comme “construction du sens”, privilégié par les contributeurs, demandait encore à être approfondi. Comment lisait-on à la Renaissance ? Que recherchait-on dans les textes de poésie, sous quelles formes étaient-ils restitués ? Quel rapport peut-on entrevoir entre le poète et son lecteur, quel pacte intellectuel relie la poésie à son public ? Ou encore, pour suivre le grand lecteur que fut Pétrarque, quels chemins mènent au plaisir que toute lecture semble promettre ? Lector, intende, letaberis (« lecteur, comprends et tu éprouveras du plaisir »), recommandait Pétrarque sur les traces d'Apulée au début de ses Lettres familières. Cette invitation, qui résonne comme un impératif moral, s'adresse encore à nous.
Questo libro riunisce gli Atti del Convegno internazionale sul commento al testo poetico nel Rinascimento, svoltosi nel maggio 2008 sotto gli auspici dell'Unità di Italiano dell'Università di Ginevra e della "Fondation Barbier-Mueller pour l'étude de la poésie italienne de la Renaissance". Una ventina di studiosi, provenienti da orizzonti e tradizioni diversi, si sono interrogati su modalità e contenuti della 'lettura', una pratica il cui interesse appare, anche dopo i numerosi studi e convegni che le sono stati dedicati, lungi dall'essere esaurito. Sono qui affrontate forme diverse di 'accesso' al testo poetico, come il commento (nella sua varia morfologia), la lezione accademica, la glossa (d'autore o editoriale), gli apparati paratestuali o altri modi della fortuna critica e letteraria, tenute insieme tuttavia da una idea comune di 'lettura' come "costruzione di senso". Come leggevano gli uomini e le donne del Rinascimento? Cosa cercavano nei testi di poesia e in quali forme ne restituivano la comprensione ? Quali rapporti univano il lettore al suo testo, quale patto intellettuale legava la poesia al suo pubblico? O ancora, pensando a quel gran lettore che fu Petrarca: quali le vie che portano al piacere del testo, che ogni lettura sembra sottintendere ? "Lector, intende, letaberis" raccomanda Petrarca all'inizio delle sue Familiares, sulla scorta di Apuleio ("lettore, capisci, e proverai piacere"): e l'invito ancora suona come un imperativo morale per il lettore moderno di poesia.
Introduzione
Lina Bolzoni, « Il commento attraverso le immagini: poesie e ritratti » ;
Maria Antonietta Terzoli, « Le dediche nei libri di poesia del Cinquecento italiano » ;
Simone Albonico, « Osservazioni sul commento di Vellutello a Petrarca » ;
Victoria Kirkham, « Petrarca, Rvf 71-73: la « sorellanza » lirica nella tradizione dei testi e commenti da Bembo a Tasso » ;
Alberto Roncaccia, « Castelvetro lettore di Petrarca » ;
Laura Paolino, « Un ‘‘assai copioso commentari’’» ;
Andrea Donnini, « Bembo esegeta e revisore » ;
Monica Bianco, « Il canzoniere postumo come vita filosofica » ;
Paolo Procaccioli, « Goliardi in cathedra » ;
Danilo Romei, « Ricezione della poesia del Cinquecento: la ‘fortuna editoriale’’ » ;
Chiara Lastraioli, « Commentar grossamente e per burla » ;
Eugenio Refini, « ‘‘Come il Petrarca fa molte volte’’ » ;
Virginia Cox, « Un microgenere senese: il commento paradossale » ;
Teresa Chevrolet, «Sous le voilement des vers étranges » ou la philosophie en chantier » ;
Roberto Leporatti, Girolamo Benivieni tra il commento di Pico della Mirandola e l’autocommento » ;
Vercingetorige Martignone, Esemplarità e distacco: l’autoesegesi tassiana alle rime d’amore » ;
Matteo Residori, « Leggere Tasso a Siena » ;
Maurizio Perugi, « ‘‘Sepolta nella mia anima’’ » ;
Mikaël Romanato, « Indicatori di lettura a stampa nelle edizioni di po
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Pétrarque a bénéficié au XVIe siècle d'un prestige exceptionnel, et il a joué un rôle fondateur dans la formation de la langue et de la poésie vernaculaires. Le sonnet, dont il donnait le modèle, a été une forme unificatrice de la culture des différentes cours d'Europe. L'imitation de sa poésie, le culte voué à sa personnalité de poète et d'amoureux, le respect plus général pour le lettré constituent les formes complémentaires d'une même référence, aussi forte qu'énigmatique. Les études réunies dans ce volume examinent la présence et le rôle de Pétrarque dans l'œuvre des principaux poètes français de la Renaissance et de quelques minores. Elles mettent en évidence le rôle des médiations, traductions ou éditions, et soulignent les formes d'une création littéraire fondée sur l'imitation et la variation. Par les répétitions et les contradictions qu'elles font apparaître, elles entendent compléter et préciser l'histoire trop générale du pétrarquisme en France, apportant une première contribution systématique aux commémorations du poète en son septième centenaire.